2589100_347_16490074_1000x500

Des riverains s’inquiètent de l’élévation des immeubles et des pins qui risquent de surplomber leur jardin. ©

Photo AV2P

La commune est dans la phase finale de la procédure d’adoption du Plan local d’urbanisme (PLU). L’APLLO, association des Amis, Propriétaires et Locataires de Lacanau Océan, a tenu une permanence régulière pour recueillir les avis des habitants du quartier.

Il ressort de ces entretiens que la question du devenir de la dune de Narsot soulève l’inquiétude des propriétaires des lotissements voisins du parc de la Dune et de la Palombiéres, ainsi que celle des riverains de la rue Marie-curie. La mairie, le maire Laurent Peyrondet en tête, a reçu les uns et les autres, en présence des responsables administratifs de la commune. Les réponses obtenues ne semblent pas avoir calmé toutes les craintes.

Dans le document présenté, la dune de Narsot apparaît, en effet, en zone 1AU, zone à urbaniser n°6, en habitat principal. Le projet connu prévoit un ensemble immobilier comportant une résidence de standing pour seniors (jeunes retraités valides), à R+2 pour une hauteur maximale de 9,30 mètres, un total de 120 logements répartis en plusieurs bâtiments ;

Les inquiétudes des riverains portent sur le nombre de logements prévus (Laurent Peyrondet semble disposé à le réduire), sur l’éventuelle voie de circulation qui surplomberait le mur de soutien de la dune (le maire propose la création d’un mur végétalisé), et sur le positionnement de la zone de parking. Sur ce dernier point, promesse est faite qu’elle serait disposée en bord du terrain donnant sur la rue Marie-Curie.

Concertation ou action ?

Cet engagement ne convainc guère les riverains. Tel Jean-Claude et Lydia Delvy, seniors eux-mêmes, qui imaginent mal ne pouvoir accéder au pied de leur maison au retour des courses, le R+2, sensiblement inférieur à la hauteur des pins pourraient entraîner, selon les avis exprimés, un préjudice pour les propriétaires immobiliers se trouvant en contrebas de la dune.

Les avis sont partagés quand aux actions à mener, le projet en étant au stade préliminaires. La majorité est favorable à une prolongation de la concertation, tant avec la mairie, qu’avec le promoteur.

D’autres semblent se positionner pour une future action contentieuse au travers d’un collectif, mais les frais à envisager sont importants.

En attendant l’enquête publique, qui aura lieu du 16 janvier au 17 février, devrait enregistrer l’ensemble des doléances des habitants du quartier.

Antoine Vallet de Payraud