L’urbanisme a été de tout temps et reste un centre d’intérêt majeur pour l’APLLO.

C’est dans un contexte d’une récente approbation définitive du SCOT1 des lacs médocains et d’élaboration d’un nouveau PADD2, étape obligatoire de l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.), celui voté en 2010 ayant été remis en cause en 2012 par la loi dite « Grenelle 2 » que la Commune a mis en place le Comité Local de Concertation, organe uniquement consultatif dans lequel l’APLLO est représenté par son président.

La première réunion s’est tenue le 6 mars dernier avec la mise en place de groupe de travail thématique. Par ailleurs la commune a également lancé les projets d’AVAP4 et d’Agenda 215 qui doivent être coordonnés et en cohérence avec le PLU.

La loi ALUR donne à la Commune jusqu’à juin 2016 pour finaliser son projet de PLU. Il doit remplacer un Plan d’Occupation des Sols ancien ne prenant pas en compte les problématiques actuelles de notre commune le retrait du trait de cote, la densification, le développement durable, les économies d’énergie, la protection du foncier bâti, la cohérence entre les zones commerciales et habitations, la sécurité et nuisances sonores, etc.

La commission « Urbanisme » de l’APLLO participera donc activement aux travaux de certaines commissions du CLC et suivra attentivement les retombées des recommandations proposées : démographie, soutien économique, valorisation du patrimoine naturel, préservation des quartiers, etc. L’APLLO fait partie du comité de concertation PLU. Nathalie Giré représentait l’APLLO à la 1ère fois (PADD), et Alain Crombez à la seconde sur l’agenda 21.

On peut supposer que le PLU sera donc adopté avant que le projet de création d’un PNR (Parc Naturel Régional) n’aboutisse. Dans le cas contraire, il faudra que le PLU respecte également les directives ou recommandations de la charte.

L’APLLO se doit d’agir dans l’intérêt de ses adhérents ce qui peut se résumer à

– Faire entendre la voix des adhérents au sein du Comité Local de Concertation et éventuellement de la commission urbanisme de la Commune en particulier en ce qui concerne le projet de PLU et les orientations choisies,

– S’assurer, par une vigilance permanente, que les projets des particuliers et de la commune ne s’opposent pas aux intérêts communs, et que les processus décisionnels se déroulent dans la plus grande transparence,

– Faire en sorte que les investissements de la commune bénéficient en priorité aux habitants qui sont les principaux contributeurs financiers,

– Devenir une force de proposition reconnue pour l’amélioration globale de l’environnement afin de favoriser la valorisation du foncier bâti et faire de Lacanau-Océan un village accueillant et admirable.

(1) En France, le Schéma de Cohérence Territoriale, ou SCOT est un document d’urbanisme qui détermine, à l’échelle de plusieurs communes ou d’une communauté de communes, un projet de territoire visant à mettre en cohérence l’ensemble des politiques sectorielles notamment en matière d’urbanisme, d’habitat, de déplacements et d’équipements commerciaux. Il a été instauré par la loi SRU du 13 décembre 2000. (Source Wikipedia). Notons que les recours en annulation du SCOT ont été rejetés.

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(2) Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) est la clef de voûte du dossier de Plan Local d’Urbanisme (PLU) dont l’élaboration a été votée en 2003. Le PADD définit les orientations du projet d’urbanisme de la commune.

(3) La loi dite du Grenelle 2 impose entre autres une prise en compte et la gestion des risques naturels et technologiques ainsi que des continuités écologiques.

(4) Les AVAP ou AMVAP (Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) est une servitude d’utilité publique ayant pour objet de « promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces » instituées par la loi Grenelle II du 12 juillet 2010 en remplacement des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP)[.]

(5) L’Agenda 21 est un plan d’action pour le XXIe siècle. Adopté par 178 chefs d’État lors du sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, en 1992. Avec ses 40 chapitres, ce plan d’action décrit les secteurs où le développement durable doit s’appliquer dans le cadre des collectivités territoriales.